Auteur: Charlon Heston
Date: 27-12-09 22:33 >>> Répondre à ce message
J'aime bien les Maures moi. J'ai beaucoup discuté avec les Maures. Je ne les méprise pas. Cependant, même si il est clair qu'on peut avoir plusieurs définitions de ce qu'est le progrès, force est de constater que les Mauritaniens y sont totalement rétifs. L'hygiène est un progrès universelle. A moyen et éducation égale, j'ai par exemple la nette impression qu'un Sénégalais est plus propre qu'un Toubab. Ce n'est pas le cas d'un Mauritanien. J'ai lu un traité très intéressant fait par un des rares universitaires touareg du Burkina Faso. Un traité éloquent et intéressant qui explique que la société entière des gens du désert (comme nous on a les "gens du voyages") s'est forgée autour du vol et de l'esclavage. Le travail est quelquechose qui leur échappe complètement.
En tant que "Toubab" un truc hallucinant dans les rue du Cotonou au Bénin : des hordes de gosses touareg en train de mendier. Pas des touareg en boubou. Des gosses touareg bien blancs (bien qu'ils ne le soient pas tous) en jean troué en train de faire la mendicité en plein pays des Noirs. Même si ça ne devrait pas, l'image m'a sidéré.
C'est un peu comme si je voyais dans les rues de Dakar 4 gosses blonds en haillons du Danemark mendier dans les rues de Sandaga.
Le moins raciste d'entre nous, même s'il s'en défend, ne laisserait pas ces bambins blonds mendier dans les rues de Dakar alors que ces hordes de talibés, aussi émouvants soit-il, ne choquent plus le moindre d'en nous.
Hé bien les "gens du désert", Maures compris, ne peuvent pas travailler. Ils sont soit condamné à la mendicité, soit condamné au cirque. Ceux qui sont condamnés au cirque le sont généralement au sein du Point Afrique (ou équivalent) qui en fait venir en France chaque année, accoutré comme au moyen âge, pour montrer leur artisanat en argent frelaté dans les marchés "World" du sud de la France.
Ceux qui ne mendient pas, ou ne font pas les clowns pour les touristes roulent en 4x4 avec téléphone cellulaire et esclaves noirs dans les rues de Nouadhibou. Ces derniers sont l'archétype de bédouin haïssable, gras comme un loukoum mais toujours aussi âcre des aisselles.
J'exagère c'est vrai et je généralise, mais à peine.
Quand un pays n'est pas viable, soit on ne lui donne pas son indépendance, soit on le transforme un parc national et on laisse les autochtones à leurs traditions ancestrales, sans les déranger par nos subventions et notre progrès. On peu comme les pygmées de la forêt équatoriale.
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Tant va la criche allô
Qu'elle a faim elle se cache
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(vieux proverbe burkinabé)
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