Auteur: ndar.tout
Date: 23-12-09 15:35 >>> RĂ©pondre Ă ce message
Nous sommes convoqués pour 4h10, j'arrive à l'avance, mon taxi ayant été à l'heure.
Nous sommes accueillis (ou plutôt pas accueillis) à l'extérieur des bâtiments où 2 rangées de chaises plastiques ont été alignées.
Les accompagnants n'ont pas le droit d'entrer dans l'enceinte de l'aéroport gardé par des gendarmes avec fusils, des fois que des indépendantistes bangotins nous rançonnent.
Dommage pas d'adieu romantique.
Je suis prévenu de l'arrivée de l'avion par un bangotin qui a été réveillé par le vol.
Après plus d'une heure d'attente dans le froid, sans toilettes ni possibilité de boissons, l'embarquement commence avec les mesures de sécurités habituelles : retirer les bijoux, les écharpes (il fait froid), les ceintures (je n'ai pas fait la blague classique : comment va tenir mon pantalon?). . .
Voilà l'explication, les bâtiments sont occupés par les machines de contrôle et leurs servants.
Moi, qui croyais que c'Ă©tait une gentille attention pour nous habituer au froid qui nous attend en France.
Un groupe descend de l'avion (une vingtaine?) accueilli par le boss de Sahel-DĂ©couvertes.
Nous montons à 10/15 dans l'avion où nous attend un autre groupe qui débarquera à Atar.
Escale Ă Atar oĂą descend le groupe et oĂą monte 3/4 personnes.
Le survol de la région est magnifique, l'attente en compagnie du personnel de bord est bon enfant, avec photos prises sur la passerelle par les passagers et les hôtesses.
Nous sommes donc 15/20 à redécoller pour Paris, dont trois membres d'Agence.
Un petit déjeuner pantagruélique nous est servi : un thé ou un café (j'ai pu avoir une 2° tasse), un jus d'orange ou de pomme,
une dose de beurre et une de confiture, un croissant et un pain aux raisins, taille mignardise pour qu'il n'y ait pas surpoids au décollage.
Pas de journaux pour passer le temps, ni d'audio ni de vidéo. Pas de vente hors-douane, moi qui pour une fois, voulait acheter, ben oui c'est bientôt Noël.
Pas de propositions de boissons, gratuites ou payantes, et c'est tant mieux car les seules toilettes ouvertes(il me semble) sont tombées en panne, c'est chiant!
A part cela, l'avion est nickel et la sécurité semble assurée.
Le personnel est agréable et sympa mais le mythe de l'hôtesse de l'air en prend un coup : une des hôtesses a beaucoup d'heures de vol. Mais je trouve cela bien.
Nous arrivons à l'heure à Roissy sous Neige et quittons l'avion par un escalier vers 15h15 sans qu'aucun repas ne nous est été servi, question de poids surement!
Après une petite marche dans la neige glissante (on nous a demandé de faire attention, attention la RC), le bus nous conduit à l'aérogare T3, triste à mourir : pas de musique d'ambiance, une seule cafétaria, des téléphones qui n'acceptent plus les CB.
La zone "dépose-et reprise- passagers est séparée des bâtiments : bonjour l'attente dans le froid!
Bienvenue en France blanche et gelée.
--------------------------------------
Tout ce qui est excessif est insignifiant.
-------------------
|
|