Auteur: ndar.tout
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Il en manque.
in lefigaro.fr :
"""Qui sont les cinq candidats à la primaire à gauche ?
Publié le 19/08/2016 à 17:53
Jean-Luc Bennahmias, Marie-Noëlle Lienemann, Benoît Hamon, François de Rugy et Gérard Filoche
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LE SCAN POLITIQUE - Depuis l'annonce par le PS d'une primaire à gauche prévue les 22 et 29 janvier 2017, cinq candidats se sont déclarés à ce jour. Le point sur leurs parcours, leurs idées et leurs ambitions.
» Benoît Hamon, l'ex-aubryste qui veut voler de ses propres ailes
Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
Son parcours: Ancien député européen, ex-porte-parole du Parti socialiste, il a été ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire et à la consommation dans les deux gouvernements successifs de Jean-Marc Ayrault. En 2014, il est nommé par Manuel Valls ministre de l'Éducation nationale. Il sera poussé à la démission de son poste de ministre quatre mois après sa prise de fonction, en août 2014, après avoir pris position contre la ligne économique du gouvernement. Il devient alors, avec Arnaud Montebourg, une figure emblématique du mouvement des «frondeurs du PS».
Ses idées: Ce socialiste de l'aile gauche milite depuis ses débuts pour une forte intervention de l'État dans l'économie. Il est notamment favorable à la création d'un revenu universel d'existence. Partisan d'une restriction du libre-échange et de la nationalisation d'établissements bancaires, il est un grand défenseur d'une nouvelle forme d'économie sociale et solidaire. Il défend l'idée d'une retraite à 60 ans sans augmentation de la durée de cotisation, ce qui le distingue de la ligne actuelle du PS. Il promet également d'abroger la loi travail s'il est élu. Sur le plan sociétal, la lutte contre la gestation pour autrui et la légalisation du cannabis font partie de ses combats.
Ses ambitions: Proposer une «alternative» alors que «les quinquennats se succèdent (…) mais que les problèmes essentiels des Français restent sans solution», voilà ce qu'il préconise. L'ancien aubryste pense pouvoir l'emporter. La lutte contre Arnaud Montebourg, son frère ennemi, sera sans merci.
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» Marie-Noëlle Lienemann, aguerrie et frondeuse
Crédits photo : BERTRAND RIOTORD/Le Figaro
Son parcours: Après des études à l'Ecole normale supérieure de Cachan, cette chimiste et professeur de physique adhère au PS en 1971. En 1984 elle devient députée européenne puis députée de l'Essonne quatre ans plus tard. Proche de Jean-Luc Mélenchon, elle fonde avec lui en 1991 le courant de la Gauche socialiste. En 2001, elle entre au gouvernement de Lionel Jospin en qualité de secrétaire d'Etat au Logement. Lors de la scission de la Gauche socialiste, elle choisit de rester au PS plutôt que de rejoindre le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ce qui ne l'empêchera pas d'être parmi les premiers frondeurs de la rue de Solferino. Sénatrice de Paris depuis octobre 2011, elle est un membre actif du Bureau national du PS.
Ses idées: Politicienne aguerrie et frondeuse de la première heure, la sénatrice PS est favorable à un virage à gauche de l'exécutif. Elle propose un plan de relance de 35 milliards d'euros dès 2017
, une augmentation du SMIC à 1500 euros, et une réduction de la semaine de travail à quatre jours. Sur le plan institutionnel, elle prône une «démonarchisation» des institutions passant par la suppression de l'article 49.3 de la Constitution et la nomination du premier ministre par le Parlement.
Ses ambitions: Elle espère décrocher le leadership de l'aile gauche du PS que beaucoup se disputent.
» Gérard Filoche, un homme «en colère»
Crédits photo : JACQUES DEMARTHON/AFP
Son parcours: A 70 ans, le doyen des candidats déclarés à la primaire de la gauche a derrière lui une ribambelle d'expériences professionnelles: facteur, conducteur de train, manutentionnaire, livreur, journaliste mais aussi enseignant en philosophie ou encore inspecteur du travail. Militant syndical, communiste et trotskiste dans sa jeunesse, il devient ensuite membre du Parti socialiste en 1994. Il sera menacé d'exclusion à plusieurs reprises pour ses coups de sang contre François Hollande. Son coup de gueule télévisé en 2013 contre l‘évasion fiscale du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a contribué à le faire connaître.
Ses idées: Gérard Filoche est un des principaux acteurs de l'opposition à la loi El Khomri. «Sensible à la question sociale, il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages sur le thème du droit du travail. Au cœur de son programme: la retraite à 60 ans, la semaine de 32 heures, la réduction du nombre de CDD par entreprises et la constitution d'une VIème République.
Ses ambitions: Ce militant du franc-parler veut faire entendre sa voix au cœur des débats de la primaire
et entend profiter d'une tribune pour poursuivre son combat contre la loi travail. «Je pense que je peux défendre utilement les petits salaires et les petites retraites», déclare-t-il.
» François de Rugy, l'ambitieux «écolo-centriste»
Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Son parcours: Né en 1973 en Nantes, il est le plus jeune candidat déclaré de la primaire à gauche. Diplômé de l'IEP de Paris, il adhère aux Verts en 1997 et se présente aux législatives sous cette étiquette la même année. Député depuis 2007, il copréside le groupe écologiste de l'Assemblée nationale entre 2012 et mars 2016. Il quitte finalement EELV, dont il dit regretter «la dérive gauchiste», pour cofonder le parti Ecologistes!, plus compatible avec la ligne gouvernementale. En mai 2016, il devient vice-président de l'Assemblée nationale et quitte le groupe écologiste pour rejoindre le groupe socialiste au Palais-Bourbon.
Ses idées: Écologiste réformateur, il refuse de laisser à la gauche contestataire le «monopole» de l'écologie. Ses priorités? La lutte contre le changement climatique, l'accélération du processus de fermeture des centrales nucléaires et la réorientation des politiques européennes.
Ses ambitions: «Je souhaite porter le projet écologiste», déclare le député de Loire-Atlantique. Un rôle qu'il va devoir disputer avec Jean-Luc Bennahmias. Politique ambitieux n'ayant jamais décroché de maroquin ministériel, nul doute qu'il souhaite également asseoir sa notoriété.
» Jean-Luc Bennahmias, l'écolo pro-Hollande
Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
Son parcours: Journaliste pour des médias engagés ou satiriques, il adhère au Verts en 1984 dont il soutient l'alliance avec la gauche, avant d'en devenir le secrétaire national, puis représentant au Parlement européen. Après la présidentielle de 2007, déçu par les scores de son parti, il rejoint le MoDem de François Bayrou dont il sera vice-président. Il s'en éloigne finalement en 2014, réprouvant l'alliance du parti avec l'UDI. Il lance le Front démocrate l'année suivante et participe à la création de l'Union des démocrates et écologistes (UDE), une confédération des partis écologistes pro-gouvernement.
Ses idées: Il défend l'application des décisions de la COP21 ainsi que de la loi de transition énergétique. Dans son ouvrage Résolument démocrate…et toujours écologiste (2011), il réaffirme son combat pour une écologie omniprésente dans les politiques publiques. Il fait parler de lui en avançant l'idée d'un revenu minimum universel et la mise en place d'un «véritable budget européen». Il prône également la légalisation du cannabis.
Ses ambitions: Porter dans les débats de la primaire les sujets qui lui sont chers, l'écologie bien sûr, mais aussi sa vision d'une Europe fédérale, moins «centrée autour de la zone euro». Des thèmes sur lesquels il affrontera son camarade mais néanmoins adversaire François de Rugy. In fine, il devrait apporter son soutien à François Hollande, qu'il rencontre régulièrement. """
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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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